9.5.2025
Rares sont les artistes qui se sont aventurés à représenter le livre mystérieux qu’est l’Apocalypse, ce grand livre de l’espérance. Cependant, dans une petite ville de France, à Angers, se trouve un joyau de l’art chrétien : la tenture de l’Apocalypse. Dans cette œuvre magistrale, tissée au XIVe siècle, 67 scènes se déroulent sur 104 mètres de longueur.
Voici quelques images de cette tenture de l’Apocalypse, accompagnées des versets y correspondant, ainsi que de quelques perles de deux saintes qui ont été heureuses de cette béatitude proclamée au début de l’Apocalypse : « Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche. » (Apocalypse 1, 3)
Puissent ces quelques images et écrits nous (re)donner le goût de lire cette grande « Révélation de JésusChrist » (Ap1,1), pour nous préparer au retour de Celui qui vient bientôt !
« Alors celui qui siégeait sur le Trône dit : « Écris, car ces paroles sont dignes de foi et vraies. »
Puis il me dit : « C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement. » Apocalypse 21, 5-6
Et la voix que j’avais entendue, venant du ciel, me parla de nouveau et me dit : « Va prendre le livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »
Je m’avançai vers l’ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : « Prends, et dévore-le ; il remplira tes entrailles d’amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. » Apocalypse 10, 8-9
Alors j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père. Et j’ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des grandes eaux ou celle d’un fort coup de tonnerre ; mais cette voix que j’entendais était aussi comme celle des joueurs de cithare qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare. Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille, ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre. Ceux-là sont vierges, en effet. Ils suivent l’Agneau partout où il va ; ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge ; ils sont sans tache. » Apocalypse 14, 1-5
Chère petite Sœur, qu’il m’est doux de penser qu’un jour nous suivrons ensemble l’Agneau pendant toute l’éternité !... » Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, LT 238
Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus. Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son époux. Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. » Apocalypse 21, 1-5
Pour nous c’est ce jour que nous attendons…Jour de noces éternelles où Jésus essuiera toutes larmes de nos yeux. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, LT 117
« La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau.» Apocalypse 21, 23
Aujourd'hui c'est saint Jean, le disciple que Jésus aimait, qui va un peu m'entr'ouvrir « les portes éternelles » pour que je puisse reposer mon âme en "la sainte Jérusalem, douce vision de paix !..." Et d'abord, me dit-il, il n'y a pas de lumière dans la ville, «parce que la clarté de Dieu l'a illuminée et que l'Agneau en est le flambeau » ...Si je veux que ma cité intérieure ait quelque conformité et ressemblance avec celle « du Roi des siècles immortel » et reçoive la grande illumination de Dieu, il faut que j'éteigne toute autre lumière et que, comme en la ville sainte, I ‘Agneau en soit « le seul flambeau ». Sainte Elisabeth de la Trinité, Dernière retraite